Ile de Sumba
Bien que de plus en plus prisée par les surfeurs, l’isolement de Sumba la met en dehors des circuits touristiques classiques et du tourisme de masse. En plus des plages désertes, vous pourrez observer une culture locale farouchement préservée et unique.
Les villages de Sumba sont très typiques, avec les maisons au très haut toit qui abrite l’esprit des défunts de la famille. L’entrée des maisons est ornée par les squelettes des animaux rituellement sacrifiés lors de cérémonies. Les tenues vestimentaires sont également uniques, avec les hommes qui ne se séparent jamais de leur long couteau qu’ils portent autour de la taille.
Les paysages de Sumba sont constitués de grandes étendues vallonnées, très arides à certains endroits, et l’île est relativement peu propice à l’agriculture. Les plages de la côte sud sont belles et sauvages, comme par exemple la plage de Rua, avec sa très longue étendue de sable blanc, ou encore la plage de Marosi et ses eaux transparentes. A la pointe ouest, la plage de Pero vaut également le détour et le village, qui comporte quelques hébergements, constitue une bonne base pour explorer les alentours. Quelques kilomètres à l’ouest se trouvent les villages de Tosi et Rattenggaro , beaux villages avec leurs toits caractéristiques qu’on aperçoit dépassant des arbres et tous deux bordés par une très belle plage. Le touriste qui visitera ces villages prendra soin de respecter la coutume à savoir amener un cadeau au chef du village. J’avais omis de le faire en visitant Tosi et l’attitude agressive des habitants m’avait vite décidé à aller acheter un paquet de cigarettes !
Nous avons visité Sumba lors de notre traversée de Florès en scooter. Nous avions pris le ferry qui relie Aimere à Waingapu, puis, pour le retour, le ferry qui relie Waikelo à Sape (sur Sumbawa). Les ferry qui sillonnent la région sont lents et très peu fiables, en particulier le ferry est souvent annulé ou reporté en fonction de la puissance des vagues (j’avais attendu mon ferry retour pas moins de 5 jours !).